l'AFFIL PARTENAIRE DES 20 PROPOSITIONS DE L'AORIF POUR RELANCER LA PRODUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX EN ÎLE-DE-FRANCE

Dans la continuité du manifeste AORIF-FAP-AFFIL qui dénonçait le trop faible niveau de production de logement social, les bailleurs sociaux franciliens ont élaboré des propositions concrètes transmises aux décideurs régionaux et nationaux, dans le but de relancer la production de logement social.
Lors d'un point presse organisé le 30 août 2023, le vice-président de l'AFFIL Bruno Morel a pu exprimer le soutien de l'association aux propositions de l'AORIF, aux côtés des autres partenaires mobilisés, la Fondation Abbé Pierre et des représentants des associations de locataires membres du CSHF (Conseil social de l'habitat francilien).
Bruno Morel a notamment rappelé que le manque de logements sociaux ordinaires comme adaptés est aujourd'hui un frein majeur aux parcours résidentiels et contribue à renforcer la concurrence entre les publics prioritaires. L'absence d'offre disponible dans le parc social renforce la pression sur un parc d'hébergement déjà saturé, ce alors que les demandes de prise en charge ne cessent d'augmenter. Les associations gestionnaires en Île-de-France sont d'autant plus fragilisées qu'elles font face depuis cet été à de nouvelles fermetures de places et à des mesures d'économies budgétaires. Sans une production renforcée de logements sociaux et notamment logements très sociaux ainsi que de dispositifs d'habitat adapté, le parc d'hébergement restera engorgé et le nombre de personnes sans-domicile continuera de progresser. C'est toute la politique du Logement d'abord qui est ainsi mise à mal, sans possibilités d'accès direct au logement.
Bruno Morel a également insisté sur la nécessité de lever les blocages administratifs et financiers existants et de mobiliser des mesures nouvelles pour favoriser la production de logements sociaux et notamment le montage d’opérations d’habitat adapté. La création de résidences sociales, de pensions de famille ou encore de résidence-FJT est à à chaque fois une course d’obstacles, aussi bien à cause des difficultés de captation du foncier que de la complexité du montage de dossier, sans compter les délais de validation et de construction habituels. Non seulement les ponctions budgétaires de ces dernières années doivent être supprimées, mais des moyens supplémentaires en faveur des bailleurs sociaux et des associations doivent être mobilisés afin de leur redonner leur pleine capacité à produire une offre nouvelle à la hauteur des besoins.
Enfin, le vice-président de l'AFFIL a plaidé pour un approfondissement du dialogue entre les parties prenantes (élus, Etat, gestionnaires associatifs, bailleurs) ainsi que pour une formation renforcée des élus, afin de lever leurs réticences et de mieux les outiller. Cet enjeu de formation des élus est au coeur du projet associatif de l'AFFIL, qui déploie depuis cette année un module de sensibilisation à destination des élus locaux.
Lors d'un point presse organisé le 30 août 2023, le vice-président de l'AFFIL Bruno Morel a pu exprimer le soutien de l'association aux propositions de l'AORIF, aux côtés des autres partenaires mobilisés, la Fondation Abbé Pierre et des représentants des associations de locataires membres du CSHF (Conseil social de l'habitat francilien).
Bruno Morel a notamment rappelé que le manque de logements sociaux ordinaires comme adaptés est aujourd'hui un frein majeur aux parcours résidentiels et contribue à renforcer la concurrence entre les publics prioritaires. L'absence d'offre disponible dans le parc social renforce la pression sur un parc d'hébergement déjà saturé, ce alors que les demandes de prise en charge ne cessent d'augmenter. Les associations gestionnaires en Île-de-France sont d'autant plus fragilisées qu'elles font face depuis cet été à de nouvelles fermetures de places et à des mesures d'économies budgétaires. Sans une production renforcée de logements sociaux et notamment logements très sociaux ainsi que de dispositifs d'habitat adapté, le parc d'hébergement restera engorgé et le nombre de personnes sans-domicile continuera de progresser. C'est toute la politique du Logement d'abord qui est ainsi mise à mal, sans possibilités d'accès direct au logement.
Bruno Morel a également insisté sur la nécessité de lever les blocages administratifs et financiers existants et de mobiliser des mesures nouvelles pour favoriser la production de logements sociaux et notamment le montage d’opérations d’habitat adapté. La création de résidences sociales, de pensions de famille ou encore de résidence-FJT est à à chaque fois une course d’obstacles, aussi bien à cause des difficultés de captation du foncier que de la complexité du montage de dossier, sans compter les délais de validation et de construction habituels. Non seulement les ponctions budgétaires de ces dernières années doivent être supprimées, mais des moyens supplémentaires en faveur des bailleurs sociaux et des associations doivent être mobilisés afin de leur redonner leur pleine capacité à produire une offre nouvelle à la hauteur des besoins.
Enfin, le vice-président de l'AFFIL a plaidé pour un approfondissement du dialogue entre les parties prenantes (élus, Etat, gestionnaires associatifs, bailleurs) ainsi que pour une formation renforcée des élus, afin de lever leurs réticences et de mieux les outiller. Cet enjeu de formation des élus est au coeur du projet associatif de l'AFFIL, qui déploie depuis cette année un module de sensibilisation à destination des élus locaux.

aorif_20_propositions_pour_la_production_de_logement_social_en_idf.pdf |